Egalité et Formation Professionnelle - Fiche 4c
La CGT Fapt propose
Dans le cadre de l’égalité professionnelle, d’une part une égalité effective hommes/femmes dans le travail comme dans la vie et d’autre part un respect des droits des travailleurs handicapés et des obligations des employeurs en la matière.
Afin de garantir un droit à la formation professionnelle, 10% minimum du temps de travail doit y être consacré ; cette formation devant permettre d’acquérir ou de mieux maîtriser une qualification, qui doit être reconnue dans les grilles de classification.
Le progrès technique et l’accroissement de la productivité doivent servir à réduire l’intensité du travail et sa durée, à en transformer le contenu, à améliorer les conditions de travail, à construire une nouvelle organisation du travail avec tous les intéressés et à permettre à chaque salarié de concilier vie professionnelle et vie privée. Voir fiches confédérales 15 et 21
Concernant le temps de travail, les 35H hebdomadaires doivent être la base minimale à abaisser de nouveau par la négociation au vu de la productivité de notre secteur.
Le travail de nuit et du week-end doit être exceptionnel, compensé comme tel et limité aux seules activités d’urgence à caractère de service public et sur la base du volontariat.
Le principe des deux jours de repos consécutifs doit être garanti à tous.
Il doit être instauré un véritable droit de revendiquer et de représentation pour les salariés et leurs syndicats, au delà du droit d’expression des salariés contenu dans le code du travail et le Statut de la Fonction publique, avec des moyens conséquents pour les organisations syndicales.
Ce qui existe aujourd’hui !
Malgré la loi, l’accord interprofessionnel et certains accords d’entreprise des entreprises de notre secteur professionnel, l’égalité professionnelle est loin d’être rentrée dans la vie
Les obligations en matière de recrutement des travailleurs handicapés sont aussi loin des 6% légaux des effectifs, chaque entreprise préférant payer les amendes pour non respect de ce seuil.
En matière de temps de travail, la tendance est d’accroître les plages d’ouverture, de revoir sans cesse les horaires des personnels afin de les faire coller aux pointes d’activité, de généraliser le travail 6 jours sur 7, dimanches et jours fériés compris.
Plutôt que de développer le droit d’expression et de revendiquer, les directions d’entreprise multiplient les pressions et la répression des salariés et des militants syndicaux et tentent d’enfermer les organisations syndicales et les instances représentatives de personnel dans la seule discussion sur les revendications patronales avec l’objectif de les inféoder aux stratégies patronales.
Les moyens pour y parvenir
En cohérence avec ce que la CGT propose dans cette fiche 4c ainsi que les fiches 4, 4a et 4b et les fiches des repères confédéraux, nous avons à mener des campagnes
revendicatives particulières, cohérentes et convergentes en matière :
de droits, de transférabilité des droits et
d’égalité professionnelle : Fiches confédérales 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.
d’égalité hommes/femmes : Fiche
confédérale 4 et charte CGT relative au fonctionnement de nos organisations.
de formation professionnelle (accès et
amélioration des différents dispositifs existants, temps de travail consacré à la formation…etc.) : Fiche confédérale 14
de temps de travail (35H minimum, pauses,
heures supplémentaires…etc.) en lien avec la productivité forte dans notre secteur : Fiche confédérale 15.
de droit de revendiquer : Fiche
confédérale 18.